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Plan de Régulation des Éclairages Publics

Comment faut-il éclairer ? Quand faut-il éclairer ? Pourquoi doit-on éclairer ?

La question des éclairages publics est en perpétuelle évolution. La lumière peut transformer un espace, un quartier et une ville ainsi que les transfigurer en lieux d’écritures et d’expressions.
La lumière artificielle doit être utile, ce qui ne signifie pas seulement fonctionnelle, elle doit être surtout qualitative. Le projet lumière doit être pensé pour tous les habitants. Par « tous » nous entendons, humains, faune et flore.

Mais comment réguler ces éclairages ? Les sources à décharges conduisaient à la mise en place de systèmes de régulation de tension ou de coupures de type « un point sur deux ». Aujourd’hui, certaines collectivités pratiquent depuis quelques années des coupures partielles ou totales de leur éclairages publics après une certaine heure. Depuis le développement des LEDs, beaucoup de professionnels de l’éclairage opposés aux coupures poussent vers la mise en œuvre d’équipements neufs avec régulation et détection. Mais les coûts d’investissement sont alors souvent importants et conduisent à des plannings de renouvellement longs et difficiles à porter pour les collectivités.

Il n’y a pas de règles applicables partout et de la même manière. Chaque contexte urbain ou rural est différent. Il s’agit aujourd’hui d’accompagner ces collectivités sur des Plans de Régulation des Eclairages Publics : savoir éteindre certaines zones, mais pas n’importe où et pas n’importe quand, savoir renouveler les équipements en pensant leurs évolutivités en termes de besoin de régulation et/ou coupure, savoir bien éclairer en début de soirée pour offrir un paysage chaleureux maitrisé et sécurisé et savoir conserver des corridors écologiques et des trames noires.

Complémentaires des SDAL, ces plans de régulations sont des guides pragmatiques pensés avec les collectivités et les citoyens et offrant des visions concrètes sans idées préconçues ou chaque préconisation saura être pensée pour le bien commun.

Parce que nous voulons proposer aujourd’hui une autre vision de l’urbanisme lumière où celle-ci saura se faire discrète, s’effacer et laisser vivre la nuit.